Voici de quoi télécharger un petit livret de 16 pages, permettant de prier le Chemin de Croix, seul ou en groupe, qu’il soit simplement lu ou chanté. En outre, il est très facile de substituer, au texte de méditation proposé, celui de son choix.
Il est aisé d’imprimer le livret, en autant d’exemplaires qu’on voudra, sur du papier A4, paysage, recto-verso, « format livre » ou bien « retourner sur les bords courts » (suivant le langage de votre imprimante). Il n’a plus qu’à le plier et à l’agrafer.
Au sentiment de Benoît XIV, le chemin de Croix est une des plus efficaces dévotions pour convertir les pécheurs, pour ranimer les tièdes et pour perfectionner les justes (Bulle Cum Tanta, 30 août 1741).
Et Pie XII d’encourager cette pratique de piété (conjointement à d’autres) et d’en prendre la défense :
« Il y a, en outre, d’autres pratiques de piété qui, bien que ne relevant pas en droit strict de la sainte liturgie, revêtent une particulière dignité et importance, au point d’être considérées comme faisant partie, d’une certaine façon, de l’organisation liturgique, et qui jouissent des approbations et louanges réitérées de ce Siège apostolique et de l’épiscopat. De ce nombre relèvent les prières qu’on a coutume de faire durant le mois de mai en l’honneur de la Vierge Mère de Dieu, ou durant le mois de juin, en l’honneur du Cœur sacré de Jésus, les triduums et les neuvaines, le chemin de croix et d’autres dévotions semblables.
(Mediator Dei, 20 novembre 1947)
« Ces pieuses pratiques, en excitant le peuple chrétien à une fréquentation assidue du sacrement de la pénitence et à une fervente participation au sacrifice eucharistique et à la sainte table, comme à la méditation des mystères de notre Rédemption ou à l’imitation des grands exemples des saints, contribuent par cela même, non sans fruits salutaires, à nous rendre participants du culte liturgique.
« C’est pourquoi, il ferait une chose pernicieuse et pleine de tromperie celui qui oserait, témérairement, assumer la réforme de ces exercices de piété, pour les ramener aux seules cérémonies liturgiques. Il est nécessaire, toutefois, que l’esprit de la sainte liturgie et ses préceptes influent avec profit sur eux, pour éviter que ne s’y introduise quoi que ce soit d’inadapté ou de peu conforme à la dignité de la maison de Dieu, ou qui soit dommageable aux fonctions sacrées et à la saine piété. »